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Comme à la maison

3 août 2012

Eloge de la paresse, ou comment la flemme m’a sauvé des flammes.

En rentrant de vacances, le rituel est bien rodé : on ouvre les volets, on ouvre la valise, on ouvre la machine à laver. Pendant que le soleil réchauffe l’appartement de ses chaleureux rayons et que la machine ronronne, les petites obligations du quotidien reprennent le dessus.

 

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J’avais un papier à aller déposer chez un ami qui n’habite pas très loin de chez moi. Pas assez loin pour que j’y aille en voiture. En plus, avec ce beau soleil, l’envie me pris de faire une balade. Une bonne grosse balade. Aussitôt dit, aussitôt partie. L’envie, pas moi. Une flemme Olympique s’empare de moi, le canapé semble subitement doté d’une force d’attraction irrésistible et me voilà comme qui dirait vautrée sur les coussins à zapper de tout mon saoul.

 

Pourtant, dans cette douce torpeur de fin d’après-midi, quelque chose éveille mon attention. Quelque chose en vision périphérique, là, sur la gauche, il y a un truc bizarre. Ce truc, c’est une petite colonne de fumée qui monte, très semblable à la fumée d’une cigarette dans un cendrier. Sauf qu’en lieu et place du cendrier, il y a mon tapis. Et que jusqu’à preuve du contraire, mon tapis est non fumeur. Mais là, mon tapis fume. En plus, il ne le fait pas discrètement dans l’ombre, mais bien au soleil. Pile sous UN rayon de soleil en fait.

 

Et là, comme dans les films où le héros comprend tout en un instant, j’ai tout compris en un instant. Il y avait le rayon de soleil, mais surtout un miroir, et mes souvenirs d’un quelconque pif gadget qui expliquait comment mettre le feu à un tas de feuilles avec une loupe. Le soleil, le miroir, le tapis. Le trio gagnant pour un beau barbecue. Entendons-nous bien, je n’ai rien contre les barbecues. Mais là, sur mon tapis, non.

 

J’ai donc mis fin à ce trio infernal en séparant le miroir et le soleil, et en rassurant mon tapis qui avait commencé à fondre. S’en sont suivi toutes sortes de questions sans réponses commençant par Et si… (et si j’avais été en train d’étendre le linge ? et si je m’étais endormie ? mon tapis est-il ignifugé ? ET SI J’ETAIS SORTIE FAIRE MA BALADE ???) Diantre. Je sais qu’il est de bon ton de dire que 30 minutes de marche à pied et les fruits et légumes frais, c’est super bien. Mais là, l’option canapé/ chips m’a sauvé alors que les carottes dans le frigo n’ont pas bronché.

 

Après l’inondation et maintenant la tentative de feu, je me demande si mon appartement est en phase avec les éléments. Je m’attends à tout moment à un problème avec le vent (tempête localisée dans un placard ?) et la terre (je n’ai pas d’idée pour le moment mais je sais que la nature est pleine d’imagination…). Si vous avez des notions de Feng Shui…

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23 décembre 2011

Prendre de la hauteur

Récemment, j’ai eu 29 ans et j’ai fait un bilan. Le résultat ? Le temps passe vite et si je veux réussir à réaliser toutes les choses que je souhaite faire dans ma vie, autant m’y mettre tout de suite.

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Ca a l’air simple comme ça, hein… Vous vous dites « elle est bien mignonne la p’tite, mais bon, avec son constat, elle ne réinvente pas le fil à couper le beurre ». Et bien oui, je vous l’accorde. Et cependant, qui utilise encore un fil à couper le beurre ? Ha non, ce n’est pas ça le point important, je reprends. Et cependant, donc, vous conviendrez que rares sont ceux qui se donnent les moyens de réaliser leurs rêves jusqu’au bout. Voilà, c’est ça que je voulais dire.

Pour alimenter mon propos, j’ai cherché des citations sur le rêve. Je pensais trouver des choses formidables écrites par des philosophes respectés mais finalement, elles faisaient vraiment nunuche (ceci dit, mon côté nunuche les a beaucoup appréciées). J’ai finalement trouvé celle-ci qui est… surprenante : « Certes, un rêve de beignet, c’est un rêve, pas un beignet. Mais un rêve de voyage, c’est déjà un voyage. » Voilà. C’est… euh… C’est.

Mais diantre ! où veut-elle en venir avec ses 29 ans, son beurre et ses beignets ? Tout simplement au fait que j’ai décidé de ne plus attendre que toutes les conditions soient réunies pour faire les choses qui me font rêver.

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Alors quand j’ai vu cette annonce qui proposait de faire de l’hélicoptère au dessus de Paris et de Versailles, mes deux villes chéries, je ne me suis PAS dit « ce n’est pas très raisonnable étant donné ma conjoncture sentimentale actuelle, la crise financière globale et celle qui sévit sur mon compte bancaire en particulier ». NON ! Je n’ai pas réfléchi, j’ai cliqué, j’ai payé, j’ai sourit. C’est seulement après que j’ai réalisé…

L’idée générale était passée de « vis tes rêves » à « je suis complètement folle » (en alternance avec les « J’AI PEUR »). Quelques « ça va être génial » se glissaient quand même entre ces pensées pleines d’enthousiasme. Ca va effectivement être génial si :

-       je ne vomis pas

-       l’hélico ne se crash pas

-       il fait beau pour voler dans de super conditions

-       il ne fait pas beau pour ne pas avoir à décoller pour de vrai. Ohh, trop flute. Si si, vraiment… c’est dommage…

-       j’arrive à accepter que tout ce métal qui vole, c’est normal.

 

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Le fait est que le jour J est arrivé, qu’il faisait un temps magnifique, que 6 personnes se sont fait recaler du vol et que j’étais drôlement contente de ne pas être l’une d’entre eux, que l’odeur du kérosène a faillit avoir raison de mon petit déjeuner, que malgré ma peur je me suis installée sur le siège de devant, que j’ai remarqué assez vite qu’il n’y a pas de parachute dans un hélicoptère, ni de petit masque jaune pour respirer, que le pilote devait être un vrai pilote parce qu’il avait des Aviators de Ray-ban, que mon père était avec moi et que même s’il n’a pas d’ailes et qu’il ne sait pas voler, c’est toujours rassurant d’avoir son papa à côté de soi.

 Le temps d’attacher toutes les ceintures de sécurité, de me dire pêle-mêle « mais qu’est ce que je fais ici ? », « et dire que j’ai payé pour ça » et autres pensées très positives, les pales de l’hélicoptère ont commencé à tourner, ça a commencé à bouger dans tous les sens et on était à 4 mètres du sol, clignement de paupières, 10 mètres du sol, clignement de paupières, 30 mètres du sol. Avec le clignement de paupière suivant, on tutoyait la Tour Eiffel et tout Paris s’offrait à nos yeux ébahis.

Le reste ne fut qu’émerveillement…

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Vu du ciel, le parc de Saint-Cloud ressemble à un champ de brocolis, le château de Versailles à une maquette en papier mâché, les camions sont de petits tic-tac colorés, et les problèmes de circulation ne sont qu’un concept vague et lointain. La relativité du temps prend également tout son sens car jamais ½ heure ne m’avait semblé s’écouler aussi vite.
Einstein, il avait du faire de l’hélicoptère.

 

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            Avant : l'angoisse dissimulée                             Après : la décontratcoolitude

 

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pour ceux qui veulent les citations nunuches, c'est ici !

2 novembre 2011

Je tri donc je suis

Il y a quelques semaines, j’ai fait une fête chez moi. Il y avait des amis (beaucoup) et on a bu (un peu). À la suite de la dite soirée, mon appartement ressemblait à une décharge. C’était une bonne soirée.

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J’ai ensuite entrepris de jeter, ranger, nettoyer. Et là, quelque chose qui m’a frappé. Non, ce n’était pas un ami saoul qui se serait endormi sous le canapé. Non, je n’ai pas redécouvert la couleur originelle du sol de la cuisine. Non, je n’ai pas réalisé que le rangement c’est enquiquinant, je sais ça depuis bien longtemps déjà. J’ai juste jeté les bonnes choses dans les bonnes poubelles. Et vous allez voir, c’est complètement fou. Je suis sûre que ce bon vieil Eugène ne s'était pas douté de l'avenir prometteur de son idée.

J’ai commencé par le plus facile : empiler les gobelets en plastique et les assiettes en carton, et tout jeter dans la poubelle à détritus ménagers.

Je me suis ensuite occupée des bouteilles en verre. Qu’elles contiennent du jus de fruit, du vin ou d’autres alcools plus exotiques, les bouteilles en verre sont une vraie plaie. Personne ne va jusqu’à la poubelle à verre pour jeter une seule bouteille ou un seul bocal de confiture. On les stocke dans un sac dédié, et quand le sac est plein, que tout l’espace autour du sac est plein et qu’il ne reste même pas une toute petite place pour un pot de yaourt vide, on se décide enfin à aller voir si la poubelle à verre est toujours au même endroit depuis la dernière fois.

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Pourtant, je le confesse, j’ai une bulle à verre à environ 30 mètres de chez moi. Pourtant, je dois bien dire que j’aime bien jeter les bouteilles en verre dans la bulle. C’est assez ludique : il faut mettre l’objet rond dans le trou rond et puis après ça fait du bruit. Et plus on jette fort, plus ça fait du bruit. J’aime bien jeter le verre. Je n’aime pas aller jeter du verre. C’est là toute la subtilité.

Ensuite, il y avait les serviettes en papiers et autres papiers gras. Après la sempiternelle question « ça va dans quelle poubelle ça ? » je les ai jeté dans la poubelle normale. En revanche, les papiers cadeaux (oui, c’était une soirée d’anniversaire) vont dans la poubelle recyclage avec les cartons, les boites de conserve et tout ces trucs là. Cette poubelle jaune a également accueilli les cadavres de bouteilles en plastique. Il a fallut, pour gagner de la place, que j’enlève le bouchon, que je les aplatisse et que je remette le bouchon. Ce n’était pas le meilleur moment du week end, je dois bien l’avouer.

Petit résumé pour ceux qui ont raté le début : Une soirée, pas d’ami saoul endormi sous le canapé mais 3 poubelles et la place qu’il faut pour les mettre. Et le temps qu'il faut pour applatir les bouteilles plastiques.

La folie du rangement m’atteint rarement. Donc quand ça me prend, j’en profite. J’ai donc continué en faisant du rangement par le vide, autrement appelé « rangement vertical ». J’ai donc mis :

-       les piles usagées dans un sac pour les jeter dans le conteneur à piles usagées,

-       les ampoules cassées dans un sac pour les jeter dans le conteneur à ampoules usagées,

-       les capsules nespresso dans le sac dédié pour les jeter dans le conteneur à capsules usagées (ils en ont installé un directement au boulot, à côté du conteneur pour les bouchons…)

-       les médicaments périmés dans un sac pour les rapporter à la pharmacie (en espérant qu’on m’a menti quand on m’a dit qu’ils étaient envoyés en Afrique)

 

Voilà donc 3 + 4 qui font 7. SEPT poubelles. UNE personne. (Je vous avais bien dit que c’était complètement fou)

Et encore, je n'ai pas de composteur, et je n’ai pas poussé le vice à trier mes vêtements, sinon j’aurais eu un autre sac dans le couloir en attente d’un passage à l’Emmaüs… 


8 septembre 2011

Souvenirs de vacances

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Les vacances que l’on a attendu toute l’année viennent de prendre fin. Cette année, je ramène dans ma tête de chouettes souvenirs que je vais chérir toute l’année. Cette année, je ramène aussi en souvenir un bidon dont je suis pressée de me débarrasser...

Photos, marques de maillots, kilos. Voici ce qui me restera de ces vacances placées sous le signe des petits déjeuner gargantuesques, des bons repas en famille, des bons apéro entre amis et des restaurants avec tout ce petit monde. Parce que voyez-vous, j’adore la brioche au chocolat blanc de Tours, le fromage d’Amboise, les gâteaux frits de ma mamie, et le Suisse/saucisson de Valence.

 P1020838Le Suisse de Valence (plus photogénique que le saucisson mais qui a finit par se faire dévorer aussi)

Alors comme c’est les vacances, et qu’on est quand même là pour prendre du bon temps, on trainasse et on se fait plaisir. Et c’est si doux de se resservir un peu de vin pour finir le fromage, et un peu de fromage pour finir le vin. Le problème, c’est que ça marche aussi pour le café et les petits gâteaux...

La confection de petits gâteaux étaient justement une des activités phares de ces longues vacances. J’avais rêvé de ceux que ma grand-mère faisait quand j’étais petite. Accompagnant le thé, ils étaient tendres, moelleux et croustillants. À l’époque, ma mère me disait invariablement « n’en mange pas trop, c’est gras ». Mais leur petit goût de vin blanc avait ce petit quelque chose contre lequel je ne pouvais pas lutter.

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J’avais donc informé ma grand-mère sur mon envie d’apprendre à cuisiner les dits gâteaux.
« - les gâteaux frits ?
- euh… les gâteaux au vin blanc avec le sucre autour…
- oui, c’est ça, les gâteaux frits. Il ne faudra pas en manger trop, c’est gras »

Euh.. oui bah ça va, vous vous êtes passé le mot ou quoi ?

Occultant l’aspect « frit » des gâteaux, je salivais à l’idée de ces délices sucrés. Jusqu’au moment où ma grand-mère sortit son livre de recettes.

Ingrédients :
1 verre d’huile (oui oui, vous avez bien lu)
2 œufs
½ verre de vin blanc
farine.

À ce stade, les nombreux « c’est gras » qui avaient toujours accompagné la dégustation de ces gâteaux commençaient à prendre tout leur sens. MAIS CE N’ETAIT PAS FINI ! Non, non, non... Le pire était à venir. Et puis, que les petits malins qui se disent « tient, y’a pas de sucre dans son gâteau » se rassurent, le sucre arrive. En masse. Mais continuons la lecture de la recette spéciale régime hypercalorique…

Mélanger l’huile, les œufs et le vin blanc. Ajouter la farine petit à petit jusqu’à l’obtention d’une pâte (comme de la pâte à pain). Former des torsades fines.

(Jusque là, je vous l’accorde, à part l'utilisation de la moitié de la production mondiale d'huile, ça va à peu près. Mais la suite de la recette est déconseillée aux personnes sensibles)

Faire chauffer l’huile. Préparer un sirop (avec du sucre et de l’eau).
Frire les torsades puis les plonger dans le sirop et les laisser tremper pour bien les imbiber. Rouler ensuite les gâteaux dans du sucre cristallisé (au cas où ça manquerait, hein, on ne sait jamais…)

Il faut bien avouer que cette agréable recette fraiche et de saison m’a charmé par son équilibre. Un seul « gâteau frit » aurait certainement suffit à nourrir un village entier de la corne de l’Afrique qui mourrait de faim au moment même où nous roulions dans le sucre ces gâteaux imbibés de sirop.

Il se trouve que, malgré les nouvelles pièces apportées au dossier des gâteaux frits, à savoir la composition et la cuisson outrageusement grasse et sucrée, ces gâteaux sont une pure merveille. Du genre à se lécher les doigts pour ne pas gâcher un seul petit grain de sucre. Du genre à tourner autour et ne pas pouvoir se retenir d’en piquer un morceau.

Du genre qu’on ne trouve pas dans les magazines de cuisine à la mode mais dans les livres de recettes familiales qui se transmettent de génération en génération. Et je crois que finalement, c’est surtout ça qui fait qu’ils sont divinement bons.

Et pis bon, hein, faut bien prendre des forces pour l'hiver... Non? bon...

23 juin 2011

C'est comic

Aujourd’hui, on va parler de Typographie. On va même parler d’une typographie en particulier : la Comic Sans. Ha ! vous vous attendiez à de la super typo ultra moderne, et je vous donne une légère envie de vomir en évoquant la Comic. Et oui, c’est dur la vie, mais quitte à jeter des cailloux sur cette typo, autant savoir pourquoi.

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Tous les gens qui ont un minimum de goût détestent la Comic Sans MS. Tout en haut de la pyramide des gens qui ont un minimum de goût, on trouve les graphistes. Et dans le monde du graphisme, soyons honnêtes, la première raison de détester la Comic, c’est pour faire bien. C’est toujours de bon ton de snober des trucs que tout le monde aime (les vidéos de chatons, les vidéos de chiots, les vidéos de chatons qui font des câlins à des chiots et les vidéos de bébés animaux en général, exception faite des bébés pigeons) les PC, tout ce qui se rapporte aux PC, tout ce qui a plus de 4 jours d’existence et qui devient, dès lors, complètement déjà vu, totaly has been. Ou vintage, si la chose en question a de la chance.

La Comic Sans MS cumule les bonnets d’âne. Déjà, elle a été créée en 1995 (et pour le coup, on peut vraiment dire que c'était au siècle dernier). En plus, c’était par Microsoft. Et pour ne rien arranger, elle était installée par défaut dans tous les PC du monde. L’engouement a été immédiat, planétaire, tout le monde l’a adoré et utilisé massivement dès sa sortie, de la secrétaire au boucher du coin. Or, quand on est graphiste, on est quand même sensé utiliser d’autres ressources que le boucher du coin.

Cette époque voyait aussi naître les débuts du World Wild Web pour tous, et chacun y allait de son petit site publié à la sueur de son front à la maison. Des milliers de pages envahirent le web avec la typo Comic Sans MS. On est alors passé d’un léger écœurement à une réelle sensation d’overdose (mais que celui qui n’en a jamais utilisé me jette le premier clavier à la figure).
Alors certes, on ne peut plus voir cette typo, mais il faut bien admettre qu’elle n’a pas fait pas d’effort.

Derrière toute typo se cache un typographe. Ce n’est pas bien de se moquer, mais là, ça serait un crime de ne pas vous transmettre l’info : son créateur s’appelle Vincent Connare. Voilà. Il doit être super riche, mais il s’appelle quand même Connare.

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Monsieur Connare, donc, a créé cette typo (ou Police, ou Font, ou typeface, ou type mais là, vraiment, c’est pour se la raconter) pour donner un côté sympa aux messages d’aide à la recherche de Windows. En imitant l’écriture des BD (qui s’appellent des Comics en anglais, d’où le nom de la typo) il souhaitait donner un côté pas trop sérieux, enfantin, agréable.
D’une certaine façon, je pense que c’est cet aspect sympathique qui lui a coûté ses lettres de noblesse. (ha ha, zavez compris ?).

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Un petit message d'erreur qui serait bien plus rigolo avec la typo Comic !

Si vous voulez creuser un peu plus le sujet, vous pouvez aller sur ce site (en anglais) et vous en saurez plus sur la genèse de cette typo, ainsi que sur les passions qu’elle déchaine. 

Sinon, je vous conseille vivement de visiter ce site que j’ai adoré pour son parfait mélange de graphisme, d’informations, d’introduction à la typographie…  Je m'en suis d'ailleurs plus que largement servi pour illustrer cet article...

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12 avril 2011

Courrier indésirable

Je ne sais pas comment ma boite mail reconnait un faux mail d’un vrai mail, mais généralement, elle y arrive plutôt bien. Le généralement fait que, malheureusement, des fois, elle se plante quand même un peu et le mail qu’on attendait impatiemment se retrouve perdu dans les limbes du junk e-mail. Je vais donc régulièrement y jeter un coup d’œil, pour voir, au cas où, sait-on jamais.

 

Quelle ne fut pas ma surprise en voyant que ma chère boite avait mis au rebut ce mail de la plus haute importance envoyé par la SECURITE INTERNATIONALE. Nan mais dis donc, petite boite mail, tu es donc complètement inconsciente ? La Sécurité internationale qui m’écrit, directement, à moi, ça doit être super important et super sérieux et toi tu mets ça en indésirable ? Voyons voir ce que la SECURITE INTERNATIONALE veut me dire...


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Wahou ! ça c’est du mail ultra important ! En plus, ça parle de ma carte bleue, alors tu penses ! Et puis c’est sérieux. Et puis ça fait peur. Oh la la, heureusement que je l’ai lu. Je vais même le relire bien attentivement.

 

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Suite à une lecture un peu plus attentive, on constate donc que :

-       - le logo Visa n’est quand même pas vraiment à la charte

-       - je ne m’appelle pas Client Carte

-       - les accents sont distribués d’une façon étonnante*

-        - à bien y regarder, les mots aussi ont été distribués d’une façon étonnante « notre engagement continu pour protéger votre carte et de réduire l’instance de la fraude.» euh… c’est une phrase ça ?

-        - la concordance des temps est un concept qui a l’air complètement étranger au rédacteur de la SECURITE INTERNATIONALE. « une fois que vous avez réactivé (…) le service ne sera pas interrompu (…). »  -__-‘

-       - « Et continuera comme d’habitude. » Bah dis donc, c’est une façon de parler ça ?

-       - Je sais que je ne suis pas forte en chiffres, et peut être que je chipote, mais la référence de dossier dans l’objet du mail et le « numéro d’identification d’affaire » ne sont pas les mêmes. MAIS QUE VAIS-JE DEVENIR ??? Comment diantre vont-ils faire pour traiter mon dossier ? Pff, je suis fichue.

-       -  « S’il vous plait » Nan mais sans blague, vous avez déjà vu un organisme bancaire vous dire « s’il vous plait » ? Rien que ça, ça suffisait à mettre la puce à l'oreille, le vers dans le fruit, à découvrir le pot aux roses contre le pot de fer, à dire qu'à la fin de l'attaque, ils touchent.

-       - À bien y regarder (bis) les mots sont mis dans un ordre vraiment très personnel. « Défaut de vérifier vos dossiers se traduira par carte Suspension Carte de crédit Service » Je suis sûre que cette phrase a été écrite avec des petits mots sur des petits magnets qui ont été jetés sur un frigo et la phrase a été recopiée telle quelle. En tout cas, je ne me lasse pas de la relire tellement belle elle est. On dirait du Yoda.

-       - Le meilleur pour la fin, une espèce de mix entre la grosse pression et la menace qui te laisse le choix entre tout de suite et maintenant pour donner tes codes sinon, la planète explose et tout le monde meurt dans d’atroces souffrances. Ou en langage bancaire : ta CB va être bloquée.

-       - Et puis sur le principe de « plus un mensonge est gros, plus il passe inaperçu », ils se sont dit : "et bah on n’a qu’à signer La Sécurité Internationale. Et vlan. Dans les dents. Verrons rien ces cons. Hin hin hin."

 

Il se trouve qu’une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, j’ai reçu dans la même semaine plusieurs mails très prévoyants de plein de gens qui ne me voulaient que du bien. Orange m’a prévenu que mon compte Orange avait été prélevé par erreur de 137€, ce qui est mal. Et qu’ils voulaient me les rembourser, ce qui est bien. Sauf que je n'ai aucun compte chez Orange.

Visa m’a encore écrit (ils sont chou de veiller de moi comme ça !) parce qu’ils m’avaient aussi prélevé 137€ et qu’ils voulaient me aussi les rendre. C’est chouette tout cet argent qui tombe du ciel numérique suite à des erreurs.

Je vous mets les copies d’écran parce que c’est quand même assez drôle quand on reçoit le même mail bidon 2 fois de 2 expéditeurs « différents ».

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cliquez sur les images pour les agrandir

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Aller, je vous propose même un petit exercice. Mamie, je contrôlerai personnellement ta copie. Le mail suivant est-il un vrai ou un faux? Trouvez au moins 3 fou-rires erreurs.

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Donc finalement, petite boite mail, continue à faire ton tri. Je ne sais pas comment tu fais, mais tu le fais bien.

 

* il arrive cependant que certains mails soient écrits sans AUCUN accent pour des raisons de compatibilité et de lisibilité, mais quand ça arrive, c’est partout ou nulle part)

 

 


14 mars 2011

Oui mais non

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Ouï.fm était ma radio favorite, mon soleil, mon inspiration, mon bonheur. J’y puisais ma ration quotidienne de rock, de pop, de blues, de hard et même parfois, n’ayons pas peur de le dire, de punk. Oui, malgré l’aspect respectable de ce blog, je suis une rebelle. Et on ne rigole pas, merci.
Bref, en tant que rebelle, j’écoutais une radio de rebelles, avec des musiques qui-font-un-peu-mal-aux-oreilles-mais-c’est-ça-qui-est-bon, avec des groupes rocks, des vrais, des poilus, de ceux qui changent le cours de l’histoire musicale avec une guitare, une basse et une batterie. Une seule radio proposait ça, une seule radio vraiment rock, Ouï fm.

mziMais pourquoi diable Ouï fm n’est plus ma source de joie et d’allégresse mais un énervement et une déception journalière ? Reprenons les choses depuis le début. Et c’est parti pour un tour de « avant, c’était mieux » !
Avant donc, c’était mieux.
Ha ha, je vous ai bien eu. Bref, trêve de plaisanterie.
Lors du baby boom des radios libres, Ouï fm diffusait une programmation underground, avec comme signature « Le son qui a du sens ». Elle réunissait des gens comme Kad et Olivier dans des émissions aussi loufoques que géniales qui ont marqué l’histoire de la radio.

Vers 1990, Ouï fm devint un peu plus commerciale et beaucoup plus rock qu’underground. On y écoutait des groupes pas très connus mais prometteurs comme Nirvana. Oui, à une époque, Nirvana était un petit groupe pas très connu.
En écoutant cette radio, on découvrait les nouveautés d’outre atlantique, d’outre manche et d’outre autres. C’était ça Ouï fm, on ne savait jamais sur quelle morceau génial on allait tomber mais on se doutait bien que de nouveaux blousons noirs allait nous faire les poches en nous donnant furieusement envie d’acheter leur album.

 

Et puis, en 2008, Arthur rachète la radio.
Il avait envie de revenir à ses premières amours, de se payer une radio. Donc voilà le début de la fin (le rebut de la fin oserai-je même). Parce que l’esprit Ouï fm (La Radio Roooock) et l’esprit Arthur (J’ai le banquier en ligne Thérèse) ça ne colle pas trop. Voire même pas du tout. Les tunnels publicitaires commencent à rallonger, les émissions à se dégrader, la programmation à sombrer. « La belle endormie » comme il l’appelle, se réveille mais c’est pas joli-joli.
Devant le naufrage qualitatif qui s’annonce, les personnalités qui étaient l’âme de la radio quittent leur poste. En 2009, toute l’équipe de rédaction est finalement virée, dégagée, supprimée. Et… remplacée par l’équipe d’Arthur ! On retrouve donc des animateurs de Skyrock et de Fun Radio et les auditeurs qui passent à l’antenne ont 15 ans. Monde cruel.

Avec des animateurs nuls, forcément, on n’a que des idées d’émission nulles. Enfin, quand je dis « des idées », je suis sympa. Un jour, quelqu’un a eu UNE idée, celle du « Oui love / We love ». Elle a été déclinée à toutes les sauces et usée jusqu’à la corde : Ouï love Deezer, Ouï love Dimanche, Ouï want you, Ouï love Myspace etc. Bref, vous avez compris « l’idée ».

 


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Autre point qui-pourrait-être-bien-mais-en-fait-non : la programmation. On est passé d’une radio découvreuse de talents à Radio Nostalgie Rock. Quasiment toutes les chansons sont des vieilleries alors que ce ne sont pas les nouveaux groupes géniaux qui manquent (liste à la demande). Certes, ce n’est pas forcément gênant, c’est même sympa d’écouter de temps en temps les grands classiques du rock, les indémodables, les piliers, les bases. Oui, de temps en temps, et quand on l’a choisi ! Ecouter Chérie Fm ou Nostalgie, c’est une envie, un choix, un état d’esprit.

Entendre 80 fois par semaine « Because the night belongs to the lovers », ça lasse.
Quand ils essaient de camoufler ça sous l’appellation « la perle rock », on y croit moyennement.
Quand après 10 minutes de pub, ils collent un jingle « dans quelques minutes, un tube de légende » on sait qu’on en a encore pour un moment avant de se taper une vieillerie sortie de derrière les fagots.
Quant aux soi-disant nouveautés dont ils s’attribuent la découverte alors qu’on connaissait l’album par cœur avant qu’ils les diffusent pour la première fois, non.
Bref, entendre du TF1 à la radio, non.

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site de l'illustrateur


Là dessus, histoire de fanfaronner d’une gloriole sans assise, la radio a commencé à faire son auto-promo avec une campagne minable dont les jingles sont des inepties du style « Dieu a créé le monde. Après, il se faisait chier, alors il inventa le rock. »  ou « tu écouteras de la musique classique à ton enterrement, d’ici là, écoute du rock ».
Ma radio chérie, elle a du écouter du classique le jour où Arthur a pris les commandes.

 

Alors moi qui était une fidèle parmi les fidèles, une Ouï Fm addict, une inconditionnelle de la radio rock, leurs vieux tubes au rabais entrecoupés de pub et leurs animateurs décérébrés m’ont poussés à l’impensable mais indispensable, zapper.

 

Sources :

Wikipédia

Article Libération (très intéressant)

19 janvier 2011

LOL


Un peu de LOL ne faisant pas de mal, voici un petit post très court dont le but est simplement de vous faire partager cette image qui se passe de commentaires...


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et pour tout ceux qui ont besoin d'une explication sur le mot LOL, il suffit de cliquer (mais en gros, ça veut dire que hahaha, on rigole bien)

21 décembre 2010

Le mieux est l’ennemi du bien

Autant vous le dire tout de suite, je ne suis pas contente. Du tout, du tout, du tout. Pour être précise, je suis dans cet état de « pas contente » où on est même presque énervé. Pour une broutille certes, mais une broutille qui énerve (donc au final, oui, je suis énervée).

 

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J’avais acheté un fond de teint après l’avoir testé (ma môman l’avait acheté un peu au pif, et il se trouve qu’il était super). La couleur était parfaite pour ma peau, la texture légère, la couvrance géniale, le prix tout à fait abordable. En un mot comme en cent, cette poudre était vraiment au top.

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Mais les meilleures choses ont une fin. Et ce pot de poudre magique arrivait petit à petit au terme de sa vie héroïque. Donc direction le rayon cosmétique de mon Monoprix chéri (non, ce billet n’est pas sponsorisé). Je cherche, et re cherche, et re re recherche. Petit à petit, je me faisais à l’horrible idée que définitivement, mon fond de teint n’était pas en rayon. L’heure était grave les amis.

La semaine suivante, le rayon n’a pas bougé, c’est toujours le vide intersidéral. Chez Séphora et Nocibé, pareil. Le drame.

En bonne geek que je suis, j’ai filé sur internet. Et là, ce fut pire que tout : Gemey Maybeline a arrêté ce produit. (…) Voui voui. Snif. (NAN MAIS FRANCHEMENT ! QUELLE IDÉE ??) Certes, il faut relativiser. Certes, ce n’est qu’un petit problème de fond de teint. Certes. Mais quand même ! À quoi ils ont pensé les champions du Marketing de chez Gemey Maybeline Paris-New York-Meulin-Sénart ? Parce que c’est quand même une sacrée galère de retrouver un bon fond de teint ! Entre la texture, la couleur, la couvrance, le prix, c’est quasi mission impossible. Sans compter que ma peau (comme mon petit cœur) est fragiiiiile. Et que du coup, je ne peux pas me tartiner le visage avec n’importe quoi.

marketing_process


J’ai donc commencé à errer, entre Séphora et son BareMineral (à 25€ le pot !!!) et Nocibé et ses produits qui ne me plaisaient que très moyennement (rapport au prix surtout hein, soyons honnêtes). J’ai testé, me baladant même dans le centre commercial avec un côté du visage recouvert d’une poudre, et l’autre côté avec une autre poudre, en attendant de rentrer chez moi pour voir ce que ça donnait (parce qu’ils sont rigolos chez Séphora, mais leur éclairage blanc néon ne facilite pas le choix d’un fond de teint). Bref, esta la mierda en la casa.

 

Dans le même style, on prend les mêmes et on recommence avec une ombre à paupières. Comme je l’ai dit un peu plus haut, j’ai la peau fragile. Voir même, très fragile. Après différentes allergies à différentes ombres à paupières de différentes marques, je me suis rabattue sur des produits inoffensifs en boutique bio. Et puis j’ai découvert « Respectissime » de La Roche Posay (non, ce billet n’est toujours pas sponsorisé). Une couleur magnifique, une texture entre la poudre et la crème, une tenue si longue que ça en devient indécent… bref, THE ombre à paupière qui en plus, ne fait pas de mal à mes petites paupières fragiles.


LRP_RESPECTISSIME_OMBRE_DOUCE


Je vous passe la phase d’extase quotidienne pendant près d’un an (oui, en plus, elle dure super longtemps), et vous propose de passer directement au moment délicat : le moment où il ne reste plus beaucoup d’ombre à paupière dans le boitier, et que du coup, les bords se cassent en miettes. Là, c’est déjà beaucoup moins l’extase quand on essaie de recompacter les miettes pour arriver malgré tout à se maquiller (hin hin, vous voyez bien de quoi je parle hein !). Donc assez rapidement, direction la pharmacie pour me procurer une nouvelle boite.

Manque de pot, ce jour là, il y a toutes les couleurs mais pas la mienne. Bon… La pharmacienne m’assure qu’ils seront approvisionnés la semaine suivante. Une semaine passe, je retourne naïvement à la pharmacie et là, pouf, tout le présentoir avait disparu ! ça me rappelle vaguement quelque chose… Ha non alors, ça va pas recommencer ! Bah si, la pharmacienne me dit que La Roche Posay retire ce produit de la vente ! (gniiiiiiiiiiii) Maintenant, si on veut leurs ombres à paupières, il faut acheter une palette de 3 couleurs (dont 2 horribles, of course) ! Le pire, c’est qu’ils viennent à peine de faire le changement de gamme !

 

Après une soirée à pleurer mes chères disparues (oui, oohh ça va, on peut en rajouter un peu quand même, non ?) j’ai opté pour la solution geek : retrouver ces produits sur internet. J’ai aussi fait le tour des pharmacies et parapharmacies du quartier pour voir si ils avaient actualisé leur rayonnages (oui, quand j’ai une idée dans la tête, je suis assez pugnace).

 

Bilan :

1) J’ai retrouvé l’ombre à paupière dans une parapharmacie. Ouf. J’en ai acheté 2 boites, ce qui devrait bien m'offrir 2 ans de tranquilité.

2) J’ai trouvé la poudre sur ce site, et le bonus c’est que même avec les frais de port, elle est moins chère qu’à l’époque en magasin.

3) Je déteste les Marketeux qui changent leurs gammes pour du soit-disant-mieux alors qu’en fait, c’est nul. Ouais, j’ai pas peur de dire les choses moi ! Ha !

4) Je me demande qui se met de l’ombre à paupière bleu ciel à part Barbie.

9 décembre 2010

3 ans

Et voilà! L'air de rien, ça fait déjà 3 ans que ce blog est né! Il est propre, fait ses nuits, s'intéresse à plein de choses et parle bien pour son age.


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Même si je suis une mère indigne qui laisse parfois son blog à l'abandon pendant de longues périodes, je suis fière de lui. Oui blogounet, je suis fière de toi.

Il a repris sa courbe de croissance et évolue gentiment. J'espère qu'un jour, il deviendra un beau grand blog bien fort.

Je l'aime, je vous aime,

et si vous voulez envoyer des cadeaux, n'hésitez pas, je lui transmettrai...

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